DOSSIER COMMERCE INTERNATIONAL L’Europe pour booster votre entreprise ! Paradoxal. À une époque où les entreprises bruxelloises n’ont sans doute jamais eu autant le besoin de s’internationaliser, bon nombre d’entre elles sous-estiment – où ignorent ! – les aides et services potentiels qui pourraient faciliter leur développement. Un petit rappel s’impose. 16 vaste réseau continental, dont le but est de soutenir les entreprises européennes dans leur innovation et leur internationalisation. Son nom? Enterprise Europe Network (EEN). C’ est au début de l’année 2008 que la Commission européenne a mis en place un « En fait », rappelle Jean-Philippe Mergen, responsable EEN chez BECI, « ce réseau, constitué de 600 organismes dont fait partie BECI, est issu de la fusion de deux anciens, qui ont longtemps été complémentaires jusque-là : les Euro Info Centres et les Centres Relais Innovation. Une union qui, sans conteste, a permis de booster les processus de compétitivité, tionalisation de nombreuses petites et moyennes entreprises bruxelloises. Au niveau de Bruxelles, EEN est plus exactement un consortium cofinancé par BECI, par impulse.brussels (NDLR: l’ex-Agence Bruxelloise pour l’Entreprise) et par la Commission Européenne. Au sein de ce pôle bruxellois, Enterprise Europe Brussels, BECI s’occupe plus spécialement des aspects commerciaux et impulse.brussels des aspects technologiques. » d’innovation et d’internaAu fil des ans, en marge de l’évolution constante du paysage économique international, la Commission a souhaité développer ce réseau au-delà de l’Europe. On y retrouve aujourd’hui 54 pays, dont 26 nations dites associées en dehors de l’Union Européenne, comme la Turquie, le Maroc, la Tunisie, l’Égypte ou la Chine – des nations très en vogue ces dernières années. BECI, véritable tour de contrôle Mais concrètement, quel est le principal rôle de BECI au sein de ce projet ? Rigobert : « La base, je dirais que cela reste d’abord l’information », explique Jean-Philippe Mergen. « On peut nous considérer comme un réel point de contact, une sorte de guichet d’information face à tout ce qui concerne la réglementation européenne et même internationale. Nous sommes une équipe de six personnes pour conseiller et répondre à toutes les questions que peut se poser un menuisier bruxellois qui s’exporte Myriam Moussebois est gestionnaire de Rigobert, une menuiserie familiale créée en 1923, mais dont l’essor ces trois dernières années a été particulièrement important grâce à un agrandissement de sa surface de travail. Elle se félicite des conseils reçus auprès d‘EEN : « Dans mon cas, améliorer la communication interne – le site internet, surtout – et multiplier les contacts externes ont été deux éléments complètement essentiels pour ensuite songer à comment mieux nous exporter. EEN nous a ouvert les yeux là-dessus, c’était précieux.» Une remise en question intelligente, soignée et donc bénéfique. « Nous exportons nos produits aujourd’hui par milliers, des pays limitrophes au Japon, en passant par la Russie, le Liban, la Suède ou les Etats-Unis. » Belle récompense pour un travail qui, dans ce cas, avoisine l’art. « Des sociétés comme celle-là, employant une main d’œuvre qualifiée, il n’en existe plus beaucoup. Cette réussite est pour nous très encourageante », ajoute Jean-Philippe Mergen. N°10 - DÉCEMBRE 2014 - ENTREPRENDRE (R.A) Pagina 17

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