DOSSIER COMMERCE INTERNATIONAL chaque société. Des choses les plus élémentaires aux plus pointues. » Ainsi, sur la période 2008-2014, ce sont exactement 2312 réponses personnalisées qui ont été données aux questions des différentes sociétés bruxelloises. Des interrogations, on l’imagine, en tout genre : une entreprise fabricant des bouchons Auditifs, se demandant si elle devait marquer d’un CE ses emballages, ou encore une firme se renseignant sur les règles pour lancer une filiale en Roumanie. Essentiel, on l’aura compris ! En outre, plus fréquentes, sont judicieusement regroupées et évoquées à travers différentes thématiques, lors de séminaires ou de formations : en six ans, 162 ont ainsi été organisés (sur la réglementation européenne, les programmes de financement, la propriété intellectuelle, l’internationalisation…), certaines interrogations, plus de 4000 participants, généralement très satisfaits. impliquant Base de données : 20 000 profils ! Pour de nombreuses entreprises bruxelloises, une présence au niveau international est essentielle, mais réclame parfois une charge de travail supplémentaire non négligeable. Histoire de faciliter et nouer davantage de contacts à l’étranger, BECI offre sur son site une base de données dans laquelle on trouve plus de vingt milliers de profils, dont plusieurs centaines d’entrepreneurs belges. Distributeurs, fournisseurs ou partenaires financiers peuvent ainsi établir des liens commerciaux en identifiant aisément leurs partenaires. « L’utilisation est assez basique pour chacun, puisque nous fonctionnons par mots-clés. N’importe quelle société peut donc faire une recherche en fonction de ses critères. Notre rôle est de les aider dans le suivi, tout en élaborant des collaborations avec les pays ciblés. L’assistance peut même aller jusqu’à intervenir dans la négociation finale. » Pour une entreprise, la création d’un profil suscitera à coup sûr la curiosité de partenaires potentiels à l’étranger, tout en lui permettant, bien sûr, de repérer l’un ou l’autre profil intéressant pour elle-même. Une méthode simple, conviviale et efficace. Les produits et services les plus sollicités ? « C’est très varié », répond M. Mergen, « mais ici, à Bruxelles, on épinglera surtout les services informatiques et de traduction. Les produits vont de l’alimentaire à ceux de la construction au sens large, notamment la décoration d’intérieur, les architectes, les fournisseurs de châssis, etc. » Des rencontres d’affaires sur mesure Du virtuel au réel, il n’y a qu’un pas. C’est dans le cadre du réseau EEN que sont fréquemment organisées, dans toute l’Europe, des rencontres internationales (les matchmakings) au coût de participation largement abordable. « Vu leur effet très productif, nous invitons vraiment les entrepreneurs à participer à ces événements, souvent organisés en marge de salons ou dans le cadre de ‘Missions for Growth’. Pour chaque événement, il suffit de valider son Jacques Frojmovics (Simteligence) : « Le matchmaking, ça marche ! » Jacques Frojmovics, spécialiste dans un domaine assez pointu des télécommunications, est le CEO de Simteligence. Il a pleinement profité d’un matchmaking à Londres : « M’occupant d’une petite société assez spécialisée, il ne m’est pas toujours évident de rencontrer des personnes étrangères issues du secteur technologique. C’est pourquoi je me suis rendu à Londres, où j’ai pu exposer notre activité. Là, j’ai pu nouer des relations utiles avec toutes sortes de personnes, intervenants comme sociétés. Et notamment avec une société anglaise de systèmes sanitaires pour l’agriculture, avec laquelle nous avons pu former un partenariat au sein d’un consortium, et proposer notre candidature pour un subside européen. Tout s’est enchaîné naturellement et assez rapidement, ce dont je me réjouis, vous vous en doutez ! » « Un soutien primordial » pour Carlos Corao Venu du Venezuela pour étudier à Bruxelles avant de lancer sa startup (Communication Package), Carlos Corao a demandé conseil à EEN pour des financements. Entre autres. « En me lançant il y a trois ans, je me suis directement inscrit chez BECI, pour être aiguillé le mieux possible, sachant d’avance que pas mal de facilités, parfois sous-estimées ici, étaient accordées aux entrepreneurs européens. Ce fut en effet le cas. EEN a été primordial pour m’aider dans de nombreuses tâches, comme le traitement de dossiers, des réponses à des appels d’offre, la comptabilité, et donc des financements européens. Tout cela m’a permis de guider ma stratégie, mes plans d’actions, et forcément de booster mon activité. En fait, j’ai pu mieux m’insérer dans le système, l’aborder et comprendre ses règles et ses opportunités. Comme beaucoup d'entrepreneurs, je dois travailler beaucoup et tous les jours, mais grâce à ce soutien, la motivation est grande dans ce que je fais, car je ressens une évolution claire d’année en année, c’est évident. » Si Carlos Corao, qui coopère à des travaux de communication dans les milieux européens et de la coopération au développement, a logiquement gardé des liens avec l’Amérique latine, il a depuis tissé une toile qui s’étend du Royaume-Uni aux Pays-Bas, en passant par l’Espagne, l’Irlande et l’Italie. Joli parcours. 17 (R.A) Carlos Forero N°10 - DÉCEMBRE 2014 - ENTREPRENDRE Pagina 18

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