Rapport d'activitÃ© 2014 -

Évolution des résultats moyens des élèves selon PISA (source PISA, OCDE). 450 460 470 480 490 500 510 520 530 540 440 2000 2003 2006 2009 2012 Écarts de résultats entre quartiles socio-économiques extrêmes (source OCDE « PISA 2012 » ; APED). FRANCE 119 BELGIQUE (Comm. Flamande) BELGIQUE (Comm. Française) 117 112 LUXEMBOURG 108 Portugal 107 ALLEMAGNE 101 AUTRICHE 94 GRECE 90 ESPAGNE 90 ROYAUME-UNI 87 « Pourtant, ce niveau de performance globalement insuffisant de la FWB doit être nuancé. Le score PISA de plus de 50 % des écoles en FWB atteint des niveaux ’bon’, ’très bon’ ou même ‘excellent’ », souligne Etienne Denoël. « Par contre, dans d’autres écoles, c’est parfois la catastrophe. Même pour un indice socio-économique donné, la dispersion des résultats est particulièrement élevée. En d’autres termes, plusieurs écoles font beaucoup mieux que d’autres avec des publics pourtant similaires : ces écoles appliquent déjà les ‘bonnes pratiques’. C’est une bonne nouvelle ! Elles devraient inspirer l’ensemble du système. En fin de compte, les résultats d’un système scolaire ne sont jamais que la somme des succès obtenus individuellement par chaque enseignant au sein de son école. Chaque jour en FWB, des milliers d’enseignants relèvent ce défi avec succès. » Pour BECI, les résultats de cette étude prouvent qu’il est nécessaire d’améliorer l’enseignement à Bruxelles. Il en va des performances économiques de la Région, mais aussi du niveau de pauvreté de ses habitants. M. Denoël confirme : « Plus touchées par le chômage, les personnes faiblement instruites disposent de revenus en moyenne plus faibles, composent la majorité des assistés sociaux et sont surreprésentées au sein de la population carcérale. Elles vivent moins longtemps en bonne santé et participent généralement moins à la vie citoyenne. Pour la société dans son ensemble, un enseignement de qualité permet d’accélérer la croissance économique. » Des pistes d’amélioration BECI ne se borne pas à demander des changements. Nous souhaitons que se forme une véritable alliance emploi-enseignement et nous souhaitons participer activement à ce mouvement. Voilà pourquoi, en 2012, nous nous sommes associés à l’Union Wallonne des Entreprises et aux cinq SUISSE 87 IRLANDE 84 DANEMARK 84 PAYS-BAS 81 ITALIE 75 SUEDE 75 FINLANDE 67 NORVEGE 63 ISLANDE 62 pouvoirs organisateurs pour créer la Fondation pour l’Enseignement. En juin dernier, cette Fondation, dont le but principal est de jeter des ponts entre l’école et l’entreprise, a présenté son mémorandum pour l’enseignement (voir le numéro de juin du magazine Entreprendre). Olivier Remels, Secrétaire général de la Fondation : « Ce mémorandum a été bien accueilli. Tant les pouvoirs publics que la presse y ont réagi positivement, reconnaissant ainsi que nos recommandations sont pertinentes. Cela vient d’ailleurs au bon moment, car on voit bien que l’enseignement, déjà identifié comme une priorité avant le 25 mai dernier, est au cœur des débats de la nouvelle législature. Dans ce contexte, la Fondation soutient les initiatives de progrès et met elle-même en œuvre les bonnes pratiques au travers de projets concrets (stages pour enseignants en entreprise, support aux directions d’écoles, etc.), dont les enseignements seront tirés, avant d’être diffusés au travers des réseaux. » De son coté, BECI a également publié un mémorandum dont une partie est consacrée à l’enseignement. Ce mémorandum propose diverses pistes d’améliorations qui, dans la plupart des cas, viennent recouper celles proposées par la Fondation pour l’Enseignement et par l’étude de McKinsey. 17 - rapport D’ACTIVITÉ 2014 | BECI Pagina 18

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