TOPIC OFFICE Le boom des sans-bureau-fixe Nomade. C’est le point commun d’une nouvelle génération de travailleurs mobiles qui n’ont plus besoin de bureau fixe pour être productifs. Ce phénomène se cristallise depuis quelques années avec l’apparition, dans les entreprises, de nouveaux espaces de travail, plus flexibles, moins conventionnels. Visite guidée de deux sociétés pionnières. Gaëlle Hoogsteyn N gé un étage ‘pilote’. Dès 2009, nous avons progressivement étendu l s’est achevé il y a peu : en décembre 2014, les derniers occupants du bâtiment Pacheco ont déménagé à la Tour Rogier. En six ans, Belfius est passée de cinq bâtiments à deux, soit de 210.000 à 120.000 m². e mobile work à t Marc Awouters, responsable du Facility Management, « car, contrairement à la majorité des autres entreprises, nous avons créé ce concept seuls, sans consultants, et dans l bâtiments exist concept s’est f communes lumineuses, des bureaux à l’écart, des salles fermées, du bambou, de la couleur… De prime abord, les lieux sont plutôt agréables. « Cela me f aite par étapes. Nous avons d’abord aménaous nos bâtiments. » Le processus ants. Lancée en 2008, l ait plaisir », nous dit ’implantation de ce es De grandes tables de travail communes lumineuses, du bambou, de la couleur : vous êtes chez Belfius ! Françoise Ledune, porte-parole. « Comme nous souhaitions centraliser t s’imposait et nous avons décidé d’accompagner celui-ci par l outes l donné la parole aux membres du personnel et aux syndicats. Car si l ‘cust des sièges, matériel ergonomique…) et certaines personnes (comme l un post omisations’ sont t es graphist e fixe. » employés. » Cette diminution de la surface permet donc aux sociétés de réaliser des économies, mais pas que… ’avons pas f Une situation win-win ? L’objectif premier pour les entreprises : réaliser des économies. Chez Belfius comme à la STIB, le ratio est de 8 bureaux pour 10 employés. Françoise : « D’après nos calculs, nous aurions pu descendre jusqu’à 6 bureaux. Nous ne l ait conseiller par des experts et nous avons aussi e concept est st Les bureaux de la STIB n’ont rien à envier à ceux de Belfius. Tout en hauteur et en transparence, ils comprennent, eux aussi, divers types de poste de travail. « Jusqu’en 2008, notre siège social était r éparti sur plusieurs sites », explique es divisions, un déménagement ’implantation d’un concept de ‘dynamic office’. Nous nous sommes f out de même possibles (choix du PC, es qui travaillent sur des Mac) ont gardé f andard, un certain nombre de concentration et de confidentialité. Un environnement de travail flexible et modulable permet donc de travailler plus efficacement ». À une condition tout de même, être respectueux. La règle de base pour bien vivre dans un espace de travail mobile est de respecter le concept mis en place. « Le concept du ‘mobile work’ est là pour r qui ont été détectés. Choisir son post tionnement du système en se privant par la même occasion de ses avantages.» allent t oujours à la même place entravent l e bon f de son activité du moment est essentiel. Les collègues qui s’inst épondre à des besoins e de travail en f onction oncLa STIB, de son côté, constate que le modèle du dynamic office a permis de mettre en place une autre culture managériale. « Nous sommes plus dans un esprit de coaching que de hiérarchie coercitive. Les gens se parlent davantage, il y a des possibilités de r ois. Chacun voit ce que f d’équipe. Le système r éseautage qui n’exist ait l sabilisation de chacun. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous avons ouvert des possibilités de télétravail. » epose sur la confiance et la r ait afin de garantir un plus grand confort aux f « Les tâches journalières des travailleurs sont de plus en plus variées », avance Marc. « Certaines tâches nécessitent des r 26 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 aire un gros travail de communication interne. Au fur et à mesure de l Et qu’en pensent les employés ? « À la STIB, la plus grande difficulté a été de f l éunions et un travail en équipe, d’autres beaucoup de explique Françoise. veaux espaces de travail, l rassurés. Six mois après l laborateurs estimaient s’être f et 71 % étaient satisfaits de l es membres du personnel ont été e déménagement, 85 % des colacilement adaptés au concept eur nouvel environnement », orsqu’ils ont vu l es noue concept. Il y avait beaucoup de craintes et nous avons dû ’avancement du projet, l aire accepter ’autre, qu’il soit employé ou chef esponaient pas autreotre visite démarre chez Belfius Banque où l’on travaille selon le concept du mobile work depuis quelques années déjà. De grandes tables de travail R.A. Pagina 27
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