Bruxelles doit jouer ses meilleurs atouts À la veille des élections, BECI avait présenté son Mémorandum : pas un catalogue de revendications mais un ensemble de constats et de propositions pour le développement de Bruxelles, étayé par un vaste travail de consultation. Quelques mois plus tard, alors que les gouvernements se mettent en place, nous avons réuni Thierry Willemarck et Jean-Claude Daoust pour commenter les enjeux bruxellois et les attentes de ses entreprises. Constat : Bruxelles exploite mal ses atouts. C Jean-Claude Daoust, président de la commission sociale de BECI, et Thierry Willemarck, président de BECI. BECI | rapport D’ACTIVITÉ 2014 - 8 ertes, Bruxelles est une région riche (la troisième d’Europe en termes de PIB) et dynamique (avec un taux de création d’entreprises très supérieur à celui des deux autres Régions). Mais cette prospérité est relative (rappelons que 29 % des jeunes Bruxellois sont sans emploi) et fragile : selon notre baromètre annuel, 30 % des entrepreneurs bruxellois envisagent de déménager. Bruxelles pourrait beaucoup mieux faire. Sa localisation au carrefour commercial de l’Europe, sa « marque » internationale, la présence sur son sol d’universités et de hautes écoles, la diversité des langues qu’on y parle… Tous ces éléments concourent à faire de Bruxelles l’un des meilleurs spots pour faire des affaires. Mais on ne peut se défaire du sentiment qu’ils sont sous-exploités ou grevés d’une série de handicaps : fiscalité, mobilité, sous-qualification, émiettement des compétences politiques et des moyens… Autant de faiblesses à corriger. Autant d’opportunités, aussi, pour booster Bruxelles. Pagina 9

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