TOPIC Créer son entreprise, réellement plus facile ? Tout le monde s’accorde à dire qu’à un niveau administratif, il n’a jamais été aussi facile de créer une entreprise. Beaucoup de barrières à l’entrée ont été supprimées. « Et même au niveau financier, il y a beaucoup plus de possibilités qu’auparavant », pense Olivier Kahn – allusion au crowdfunding, aux réseaux de business angels, etc. « J’ai l’habitude de dire à nos commerciaux qu’ils sont désormais des facilitateurs, dans un monde de l’entrepreneuriat où la solution bancaire n’est plus la seule méthode de financement. La solution vient souvent de la combinaison de techniques de financement qui existent en Région bruxelloise », concède Pierre Wattiez. Et pour certains businesses, par exemple celui des applications mobiles, la technologie permet de créer des solutions sans devoir mobiliser d’énormes capitaux. « Il est peut-être facile sur le plan administratif de créer une société. Mais ne sous-estimons pas les tonnes de réglementations, parfois justifiées, parfois pas. Il manque une proportionnalité dans certaines obligations, en matière de prévention ou d’inspection sociale par exemple. Pour contourner ces contraintes, je suis persuadé que l’on va voir apparaître de nouvelles structures pour créer une société, beaucoup plus souples. Une sorte d’uberisation de la création d’entreprises », estime Xavier Corman, mentionnant le projet OpenCollective de Xavier Damman, cet entrepreneur belge émigré aux États-Unis, qui cherche à « mutualiser » un certain nombre de services pour starters. Nos interlocuteurs trouvent globalement positive l’apparition de diverses structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat, publiques ou privés : les incubateurs, accélérateurs, Startup Weekends, Hackathons et autres concours entrepreneuriaux jouent un rôle positif dans la perception de l’entrepreneuriat. Par des dynamiques de groupe, ils peuvent créer des vocations chez des jeunes qui, a priori, n’étaient pas destinés à entreprendre. Un bémol : « On assiste à une telle multiplication d’initiatives qu’on ne sait plus très bien qui fait quoi. Une certaine rationalisation me paraît indispensable pour que chaque événement soit une réussite », tempère Olivier Kahn. Xavier Corman se méfie des incitants publics : « Certains entrepreneurs font la chasse aux subsides plutôt qu’aux clients. » Est-ce qu’un award un beau subside peut faire une différence aux yeux du banquier ? « C’est certainement un élément positif dans un dossier, qui peut participer à améliorer la faisabilité de la demande. De là à faire basculer une décision, je ne pense pas. L’important restera toujours la qualité du projet, la vision de son entrepreneur et sa capacité de la traduire en réalité opérationnelle », conclut Pierre Wattiez. À KINEPOLIS, NOUS PRIVILÉGIONS LE SUR-MESURE POUR NOS CLIENTS. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Il existe toutes sortes d’évènements. Exubérants ou intimes. Petits ou grands. Avec ou sans restauration. Avec ou sans fi lm… Il est donc parfaitement logique que nous proposions toujours une solution sur mesure. Trouvez l’inspiration sur kinepolisbusiness.com ou appelez Alisson Sinéchal et Melanie Lisanti au 02 474 26 30 Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 17 Pagina 18
Pagina 20Heeft u een uitgave, digitaalbladeren of digi kranten? Gebruik Online Touch: onderwijs catalogus converteren naar een online publicatie.
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