L’e-commerce à table Les choses bougent pas mal dans l’e-commerce appliqué aux restaurants. Longtemps, Resto.be est apparu comme la seule solution pour les restaurateurs qui voulaient un minimum de présence en ligne sans pour autant investir dans leur propre site web. En quelques semaines, l’offre s’est sensiblement développée, notamment pour ceux qui souhaitent vendre leurs plats à emporter. Fondée en 2012, la start-up bruxelloise Take Eat Easy a joué les précurseurs en fédérant sur sa plateforme des dizaines de restaurants tous azimuts qui proposent du « take away ». Elle a été rejointe récemment par la néerlandaise Pizza.be, supportée par une grosse campagne d’affichage en rue et centrée sur les pizzas, plats indiens ou chinois et autres sushis à emporter. Dans un autre registre encore, la start-up brabançonne ChefMinute.com propose quant à elle de construire un site web dynamique, actualisé en fonction du plat du jour, à partir de 49 euros par mois. grande ville, car il est possible d’affiner la recherche par code post Et Bruxelles ? À peine cinq commerçants bruxellois sont référencés sur Nearshop. « Notre concept est t out à f budget nécessaire et qui peut s’approprier la notoriété de la démarche. » Et Vincent Bultot d’évoquer l’émiettement des compétences entre structures régionales, communales et les nombreuses associations de commerçants parfois limitées à une seule rue. c’est d’identifier l e bon interlocuteur, qui a l ’on rencontre à Bruxelles, ’banden-concurrent.nl/">autorité et l e Il met le doigt sur un autre problème fondamental : « L y a-t-il un marché en ligne pour l merçant voulait vendre de l aut aussi éduquer l du coût logistique (livraison), essentiel pour déterminer une viabilité en ligne. « Il serait bienvenu, comme cela se f proposer des chèques-formation aux commerçants pour l es initier à l ait en France, de ’e-commerce. » Teasio invente la « visiovente » Teasio est une autre application wallonne, du côté de Marche-en-Famenne, qui vise à initier à l’e-commerce les commerçants ou artisans qui se disaient jusqu’ici « ce n’est pas pour moi ». À la différence des nombreux logiciels de création banden-concurrent.nl/">automatisée de boutiques en ligne, qui font miroiter un webshop en quelques clics, Teasio mise sur la vidéoconférence comme principal canal de Teasio : une application wallonne qui recourt à la « visiovente ». demande en ligne pour ce genre de produits, il peut t plus espérer f ’huile d’olive. Mais vu la f ’e-commerce, ce n’est pas seulement créer une boutique en ligne. Il f eurs produits ? Un comaible es commerçants : aire une vente par mois. » Sans même parler out au al. La difficulté que l ait adapté à une TOPIC vente. Concrètement, le commerçant ou l’artisan convie à son rythme (une fois ou plusieurs fois par semaine) ses (futurs) clients à une « visiovente », à savoir une présentation de ses produits phares, à une date et une heure déterminées. L’e-commerçant communique visuellement et en direct au moyen de sa webcam avec les personnes inscrites, qui peuvent poser des questions par écrit au moyen d’un système de chat. Une fois convaincus, ils peuvent acheter directement par un simple clic sur la fiche produit en question, qui apparaît en marge de la présentation vidéo. Et la vidéo, enregistrée, peut ensuite être diffusée sur les médias sociaux. « Ce nouveau canal de vente est particulièrement adapté aux commerçants qui ont un savoir-faire à partager, une hist Fruytier, qui en quelques mois a réussi à convaincre une quinzaine de commerçants. « Notre concept est à présent validé. Les r oire à raconter », explique le fondateur Christophe confirmant que l problèmes de mobilité sont t ait que l rence. » Christophe Fruytier est convaincu que son modèle peut fonctionner aussi bien à la campagne qu’à la ville. « On pourrait penser qu’en ville la densité de commerces f etours sont très positifs, l e conseil en direct f es gens vont se déplacer plus f cas. » Teasio compte pour l’instant un adepte à Bruxelles : le magasin de chaussures pour enfants Les Casse-Pieds, à Ixelles, métier de conseils par excellence. els que ce n’est pas t acilement. Mais l oujours l es commerçants nous ait réellement la diffées e Le prix de l’application varie de 29 euros par mois pour une boutique de base (plus 4 % de commission par transaction), à 129 euros par mois en formule illimitée (sans commission) et avec possibilité de communication « tête à tête ». Teasio offre une petite formation au commerçant (par visio, évidemment) pour lui apprendre quelques trucs et astuces (éclairage, façon de se tenir, etc.) La solution intègre également une solution de paiement sécurisée (Stripe ou Paymill) pour lequel le commerçant débourse environ 3 % par transaction. Autant Nearshop que Teasio espèrent bien conquérir l’Europe après avoir gagné leurs premiers galons en Belgique. ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 25 R.A. Pagina 26

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