ENTREPRENDRE à son confort. Il dispose à présent d’un téléphone sur son bureau et est heureux d’avoir sa place parmi les collègues. De ce fait, il est aussi bien informé que les autres et peut échanger des idées de manière très directe. » Les collègues ne savent pas toujours comment rompre la glace. Mais passé le cap de la timidité, les contacts se passent bien. C’est du moins l’expérience de Luc Vander Donckt. « Le fait de rendre visible le travail des TSA à l’ensemble de l’équipe, notamment lors des team meetings, a permis de susciter l’appréciation et l’intégration. » L’ONP fonctionne depuis peu avec des équipes de développement plus petites et banden-concurrent.nl/">autogérées, installées dans des bureaux paysagers. « Les interactions au sein de telles équipes engendrent pas mal de communication orale et de bruit de fond, qui peuvent se révéler dérangeants », reconnaît Luc Vander Donckt. « Nous avons résolu ce problème pour un des collaborateurs Passwerk en lui donnant la place la plus tranquille. Pour un autre, nous avons étudié la possibilité de se retirer dans un environnement plus calme lorsque l’activité ambiante lui devenait insupportable. Tout cela s’est révélé très positif. » Gert Vanhaecht (Belfius) Un TSA a besoin de structures. Il vaut donc mieux le prévenir bien à temps des changements qui se préparent. « Lors de l’arrivée des collaborateurs Passwerk, nous étions en pleine réorganisation des équipes de développement, en plus d’un déménagement interne », explique M. Vander Donckt. « Nous discutons de chaque changement avec les coaches et le TSA, pour que tout puisse se dérouler de manière bien encadrée. » « Les coaches nous rendent visite tous les 15 jours, mais ils sont aussi joignables en d’autres moments », dit Gert Vanhaecht, de Belfius. « On peut discuter de tout, dans les deux sens. » Comme le précise Alain Conrath, le collaborateur Passwerk dispose par ailleurs d’une personne de confiance chez le client. « Il est essentiel qu’il sache qu’il peut soumettre ses questions et ses problèmes à quelqu’un », ajoute Luc Vander Donckt. Des collègues appréciés La personne de confiance reçoit une brève formation quant au comportement vis-à-vis des TSA. En outre, Passwerk organise pour les autres collègues des sessions d’information sur l’autisme. « Cela a permis de démystifier ce trouble chez de nombreux collègues », admet Alain Conrath. « Nous avons bénéficié de précieux conseils. Nous avons notamment appris que les phrases à contenu implicite sont difficiles à comprendre pour les TSA. Et puis, ces personnes préfèrent manger seules à midi et ont besoin d’un horaire strict. » « Nous avons aussi mieux compris leur façon de réfléchir et de percevoir le monde », abonde Gert Vanhaecht, de Belfius. « Nous avons appris qu’ils interprètent les paroles de façon très littérale. Je me souviens de collègues qui, un soir, ont demandé à un TSA s’il venait prendre un verre avec eux. Réponse : ‘Non, je n’ai pas soif.’ » Attention : les TSA sont très directs et francs. Gert Vanhaecht : « Certains développeurs ont dû s’y faire. En même temps, les TSA suscitent l’admiration et sont appréciés. Ils étaient chez nous depuis deux semaines à peine et déjà, les chefs de projet se chamaillaient pour faire appel à eux. Cela s’explique par la qualité du travail des TSA. Ils détectent des bugs que personne d’autre ne voit. » M. Vanhaecht a constaté que l’attitude des TSA pouvait évoluer avec le temps. « Nous avons eu ici un collaborateur Passwerk qui, après quelques mois, a souhaité faire partie de l’équipe de développement. Cela révélait combien il se sentait bien chez nous. Je remarque aussi que les TSA ne doivent pas recevoir continuellement de nouvelles missions de vérification : ils les élaborent à présent eux-mêmes, au départ des analyses. » Alain Conrath a été le témoin d’une véritable métamorphose du collaborateur Passwerk au sein de l’équipe de test des MC. « Désormais, il déjeune avec les autres membres de l’équipe. Nous avons le sentiment qu’il est parvenu à s’épanouir totalement au sein du groupe. Plus personne ne remarque de différence. » Des propositions surprenantes Dès lors qu’ils se sentent en confiance, les TSA ont également besoin de contacts sociaux. Luc Vander Donckt : « Si, au cours d’un lunch, vous abordez un sujet qui les passionne, ils peuvent être intarissables. Sur d’autres thèmes, ils se sentent parfois très mal à l’aise. On les rassure en leur disant qu’ils ne sont pas tenus de prendre part à toutes les discussions. » Alain Conrath (Mutualités Chrétiennes) Tous les clients s’accordent à reconnaître leurs atouts : une capacité d’analyse et une logique imparables, des collaborateurs deux fois plus rapides et plus précis que les « autres » dans la vérification de logiciels... « Ils nous surprennent régulièrement avec des propositions intelligentes et étonnantes », affirme Luc Vander Donckt. « Voilà qui explique sans doute pourquoi un de nos collaborateurs Passwerk est aussi un champion d’échecs. » ● Cellule diversité BECI : Bouchra El Mkhoust – bem@beci.be – 02/643.78.20 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 33 R.A. R.A. Pagina 34

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